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Les méthodes de valorisation des astrophotos ne manquent pas, peuvent alors se poser les questions suivantes : quels sont les avantages de tel ou tel algorithme ? Incorporer des flat est-il bien nécessaire ?
Nous allons tenter d'apporter des réponses, peut-être pas absolues, mais orientées résultat puisque nous allons utiliser ces différentes méthodes et observer les conséquences sur l'image obtenue.
Précision : les traitements étant subjectifs (déplacement de curseurs / réglages au jugé), je vais me contenter d'une approche la plus honnête possible où on cherche à avoir le meilleur résultat “rapidement”. Au final, c'est assez proche de la réalité d'un post-traitement normal.
Toutes les images utilisées dans cette page sont extraites d'une session astro réalisée à Rouffach avec pour cibles les dentelles du Cygne.
Pour mieux visualiser les différences entre les images, la visualisation “histogramme” de siril pourra être utilisée, le rendu n'est pas forcément agréable, mais les différences sont exagérées et donc mieux visibles.
L'objectif est d'évaluer la pertinence d'empiler des images, et voir si tout empiler est une bonne idée.
Paramètres intéressants :
Images analysées, post-traitées honnêtement :
Observations pour une exploitation honnête dans le but d'obtenir la meilleure image possible :
Il y a 3 types de corrections appliquées lors du [traitement|pré-traitement]]: le flat pour corriger les défauts de luminosité des équipements (vignettages, poussières, ..), l'offset qui corrige les défauts de l'électronique de lecture du capteur et le dark qui vise à compenser les effets thermiques reproductibles.
De gauche à droite en visualisation exagérée (histogramme) : le master-flat, le master-offset et le master-dark
Dans les paragraphes qui suivent, la présentation des images sera identiques et la suivante : visualisation histogramme :
Paramètres intéressants :
Observations :
Paramètres intéressants :
Observations :
Observations :
Dans ce paragraphe, à gauche l'image empilée sans pp, à droite l'image empilée avec pp
Dans un premier temps, avec visualisation histogramme
Observations :
En version définitive post-traitée
Avec pp et en visu histo, à gauche l'image tout juste empilée, à droite l'image post-traitée :
Le gradient a été retiré, il n'y a (presque) plus de défauts à part les défauts optiques et le simple bruit. Bon il reste ce amp-glow supérieur… On voit tout le potentiel de l'image.
En visu normale :
Observations :
Avec un zoom
Observations :
Le prétraitement permet la suppression de signal non désiré comme le vignettage ou des bandes d'amp-glow, mais également de bruit électroniques (bandes verticales plus fines), bien que ce dernier point ne soit moins flagrant en utilisation concrète.
Il permet d'obtenir une image plus homogène où il ne sera plus indispensable d'avoir recours à un crop.
Mais il n'apporte rien sur un éventuel gain niveau bruit ou signal exploitable.
Parce que l'astrophotographie est à mi-chemin entre l'art et la technique et pour faire plaisir au geek qui sommeil en nous, voici une petite étude chiffrée sous l'angle bruit. En effet, Siril possède un algorithme de “calcul du bruit” et celui-ci a été appliquée à un ensemble d'image développée de différente manière mais à partir d'images sources identiques (raw, dark, flat et offset).
Je vous propose une petite comparaison des différentes approches de développement sous l'angle exclusif de ce bruit évalué par Siril.
comparatif_methodes_empilement.ods
Exploitation :
Nous arrivons au terme de cette étude, réalisée un peu hâtivement et pas suffisamment exhaustive. Nous retiendrons que le pré-traitement est très recommandé et que les méthodes d'empilement avec exclusion de pixel sont très proches, donc pas de prise de tête pour leur sélection. Leurs avantages respectifs doivent s'exprimer dans des cas un peu plus particulier.